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François Rabelais

17 décembre 2014

François Rabelais François Rabelais naît en 1494

 

François Rabelais

 

 

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            François Rabelais naît en 1494 à la Métairie de « La Devinière ». Son père était avocat à Chinon. En 1511, Rabelais fait son entrée en tant que novice dans un monastère Franciscain près d’Anger où il restera jusqu’en 1518. En 1519, il part s’installer dans le couvent Franciscain du Puy-Saint-Martin à Fontenay-le-Comte.

           A partir des années 1521, il se passionne pour le grec, et commence à côtoyer un groupe d’humanistes et entretient une correspondance en latin et en grec avec Guillaume Budé. Il fait ensuite des études de droit mais se voit retirer ses livres de grec sur ordre de la Sorbonne, qui interdit l’étude de l’Ecriture dans les textes originaux. Suite à cet évènement, il obtient du pape l’autorisation de passer dans l’ordre des Bénédictins dont les règles sont moins strictes et le milieu plus ouvert.

          En 1528, au cours de ses nombreux déplacements, il fréquente les universités de Bordeaux, Toulouse, Orléans mais aussi Paris, où il séjourne et prend l’habit de prêtre séculier.  En 1530, il s’inscrit à la faculté de médecine de Montpellier, où il est reçu bachelier la même année. Il découvre que la médecine englobe alors diverses disciplines telles que l’anatomie, la physiologie, la physique et l’histoire naturelle. A la suite de tout cela, il est chargé d’un cours et commente dans le texte Hippocrate et Galien.

 

 

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    En 1532, François Rabelais est nommé médecin de l’Hôtel-Dieu de Lyon. Suite à cet évènement il publie, sous le  pseudonyme d’Alcofribas Nasier, Pantagruel.

 

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L’œuvre se voit condamnée par la Sorbonne, mais du fait de sa réputation de médecin, Rabelais bénéficie de la protection de l’évêque de Paris, Jean du Bellay qui deviendra par la suite cardinal. De janvier à mai 1534, il accompagne Jean du Bellay à Rome, et à l’automne, il publie une œuvre intitulée Gargantua. En 1535, il part pour la seconde fois à Rome, et obtient son absolution de la part du pape pour avoir quitté le froc bénédictin. En 1536, il passe sa licence et son doctorat à Montpellier. Suite à cela, il va alors devenir l’un des premiers médecins du royaume, enseignant et exerçant la médecine à travers la France. Il explique Hippocrate dans le texte grec et pratique des dissections de cadavres, méthode d’observation encore peu pratiquée à l’époque.

        La Sorbonne condamne à nouveau Gargantua et Pantagruel en 1543 et devient « maître des requêtes du roi ». En 1545, il obtient un privilège de François Ier pour imprimer librement ses livres sur une durée de dix ans. En 1546, François Rabelais publie le Tiers Livre, où il renonce à la satire religieuse et aux violentes attaques contre la Sorbonne, qui condamne cependant l’ouvrage. Rabelais se réfugie à Metz, où il devient médecin de la ville. En 1550, il obtient du roi Henri II un privilège pour la réimpression de ses ouvrages. Au cours de l’année 1551, le cardinal Du Bellay lui fait attribuer la cure de St-Martin de Meudon, dont il peut toucher le bénéfice sans y séjourner complètement. En 1552, il publie le Quart Livre, qui est immédiatement condamné par le Parlement. François Rabelais meurt ensuite en 1553. Il fut un fervent partisan de « L’Evangélisme », qui n’est autre qu’un mouvement humaniste voulant épurer la religion catholique et s’opposant aux ambitions temporelles des papes. Il proclame la nécessité de prendre l’Ecriture comme seul fondement du christianisme et d’abandonner les institutions créées par les hommes. Il fut également un défenseur de l’idée d’une morale plus conforme aux exigences de la nature et de la vie, mais reposant sur la foi religieuse.

 

 

 

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          Mais au cours de sa vie, il proposa aussi  un système d’éducation nouveau qui avait dans le but de prodiguer un savoir encyclopédique. Il rêvait d’une connaissance universelle et totale. Pour lui, l’éducation devait former autant le corps que l’esprit et c’est donc pour cela que les exercices physiques ont eus une large place dans son programme éducatif. Il préconisait l’apprentissage des langues anciennes pour aborder les textes bibliques, et critiquait l’enseignement purement livresque en laissant une grande part à la pratique et à l’expérimentation. Ses méthodes pédagogiques étaient basées sur l’apprentissage dans la joie car à ses yeux, on apprenait bien qu’en se distrayant. Il prôna le retour au droit romain et la limitation du droit ecclésiastique. Il déclara enfin que « le bon prince doit être pacifique » et qu’il devait faire passer les intérêts du peuple avant tout.

 

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